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15/02/2014

COMMUNIQUE DE PRESSE

 

Le Rassemblement Civique pour l’Europe est en mesure d’annoncer la parution du dernier livre de Gérard-David Desrameaux, président-fondateur du RCE, publié aux Editions Lanore sous le titre :

 

Pour une Europe souveraine

 Ecrits et plaidoyers*

 

*  Ce livre est disponible en librairie.

*  Il peut également être commandé en ligne, notamment sur le site www.fernand-lanore.com  

Pour toute précision et pour toute demande complémentaire, s'adresser à :                      

europe-rce@orange.fr

 

Le livre :

 

Face à une opinion anesthésiée, démobilisée au regard de la cause européenne, dépourvue de toute perspective d’avenir et dominée par le doute et la peur de lendemains incertains, qui se déclinent avec les mots chômage, insécurité, précarité, exclusion, en d’autres termes, face à la montée en puissance des eurosceptiques et des souverainistes à travers toute l’Europe, l’auteur entend en appeler à un sursaut de la part de tous ceux qui ne désespèrent pas de voir s’édifier une authentique puissance européenne, c’est-à-dire une Europe dotée des instruments de la souveraineté.

 

Faisant siennes les formules célèbres de François Mitterrand : « Si la France est notre Patrie, l’Europe est notre avenir » et « Ce n’est pas de trop d’Europe dont nous souffrons aujourd’hui mais bien davantage de pas assez d’Europe », il réunit ici différents textes et plaidoyers en faveur d’une Europe souveraine.

 

Aux souverainistes qui, dans le cadre de chaque Etat-nation combattent l’Europe et en appellent à un repli sur soi et à un nationalisme désuet qui ne peut plus répondre aux évolutions du monde et à l’intérêt de nos nations, il répond que c’est une erreur fondamentale de ne concevoir la souveraineté qu’au niveau des Etats nations alors que s’édifient des Etats continents.

 

Aussi, l’auteur est-il convaincu qu’il faut doter l’Europe puissance des instruments de la souveraineté. Cette Europe doit être délimitée par des frontières sécurisées, dotée d’institutions d’essence fédérale stables et efficaces démocratiquement élues et désignées et mue par une volonté commune des peuples la composant.

 

Selon Gérard-David Desrameaux,  seule une  Europe souveraine, maîtresse de son destin sur la scène du monde, permettra aux peuples des diverses nations de l’Union de faire entendre leurs voix et de compter dans le concert des nations.

 

L’auteur en appelle, en vérité à une refondation de l’Europe à partir d’un noyau composé de quelques Etats déterminés à aller de l’avant  en instituant entre eux une authentique union politique d’essence fédérale.

 

 L’auteur :

 

Docteur d’Etat en science politique, diplômé d’études supérieures de droit public, chargé de mission à l’Elysée entre 1981 et 1991 au sein du Cabinet de François Mitterrand, auquel il avait antérieurement consacré sa thèse de doctorat, Gérard-David Desrameaux est aujourd’hui Conseiller d’Etat honoraire, politologue, mais aussi président-fondateur du « Rassemblement Civique pour l’Europe », club de réflexion et de propositions politiques.

Il est également l’auteur de plusieurs livres consacrés à la politique, au droit, aux institutions et à l’Europe dont un ouvrage Pour une Europe puissance dans un monde plus ordonné publié chez le même éditeur en 2005.

 

 

                                                       

 

 

22/12/2013

UNE NOUVELLE FORME D'INSTABILITE POLITIQUE

Editorial

Sous la IVe république, les gouvernements tombaient régulièrement, les majorités se faisant puis se défaisant au rythme de deux environ par an, le régime d’assemblée ayant imposé ses lois, règles et coutumes. Nous connaissons la suite : son effondrement en 1958.

Les institutions de la Ve république ont certes permis de mettre un terme à une certaine forme d’instabilité politique qui était la marque de la IVe  République. Il convient à cet égard de lui en rendre hommage. Rappelons que seule une motion de censure a été adoptée tout au long de la Ve République. C’était dans la nuit du 4 au 5 octobre 1962. Il y a plus de cinquante ans ! En apparence, ces institutions ont ainsi offert à la France une étonnante stabilité politique.

Je dis bien en apparence, car au fil du temps, une autre forme d’instabilité a vu le jour. Elle est la conséquence de plusieurs facteurs sur lesquels j’aurai l’occasion de revenir plus précisément en les examinant séparément au cours des prochaines semaines et des prochains mois.

Je me contenterai ici d’en énoncer quelques uns.

Un premier facteur doit être signalé : le déficit de représentativité des courants de pensée au sein du Parlement, conséquence de modes de scrutin qui pénalisent certains partis dès lors qu’en l’absence d’accords électoraux clairs et précis avec d’autres partis ils ne sont pas assurés de reports de voix et peuvent ainsi souffrir soit d’un déficit de représentation, soit de toute représentation au sein du Parlement. Une telle situation diffuse un malaise chez ceux qui ont ainsi le sentiment d’être tenus à l’écart du jeu politique. Une opposition absente du Parlement peut prospérer à l’extérieur, dans la rue, dans l’opinion et parfois se révéler plus extrémiste car moins tenue par les règles, codes et usages de la vie parlementaire.

Un deuxième facteur est lié au développement d’une médiacratie parfois excessive. Celle-ci est accentuée par la rapidité de l’information et la vitesse avec laquelle sont véhiculées des données souvent insuffisamment vérifiées et l’absence, dans bien des cas, de toute hiérarchisation desdites données et informations. Cette médiacratie excessive est encore renforcée par la multiplication des chaînes d’information en continue qui diffusent en temps réel et en boucle des informations, des propos, des images qui font que les pouvoirs politiques notamment sont enclins à revoir et à reconsidérer leurs positions ou leurs déclarations et parfois la législation ou la réglementation en vigueur du fait de l’impact médiatique obtenu par la révélation de tel fait, phénomène ou événement.

Un troisième facteur, lié au précédent, réside dans la place prise par la démocratie de l’urgence ou de l’instantané. Un fait révélé, une insuffisance constatée, une fraude découverte, des propos insupportables ou simplement maladroits vont parfois déclencher de très vives réactions pouvant se traduire par des mouvements de foule et de rue conduisant les pouvoirs publics à reculer. Si ceux-ci reculent, on parlera de pouvoir faible. Dans le cas inverse on le qualifiera au mieux d’autiste, au pire de pouvoir autoritaire. Souvent, ledit pouvoir feindra de ne pas reculer tout en le faisant en réformant, en amendant ou en reportant à plus tard l’examen de tel ou tel projet qui lui tenait à cœur.

Un quatrième facteur, très proche des précédents, tient à la prolifération des réseaux sociaux où tout est passé au crible, où la moindre rumeur, image ou déclaration se propage à une vitesse fulgurante obligeant dans bien des cas les pouvoirs publics à réagir là encore dans l’urgence et parfois de façon bien maladroite. Ce facteur pouvant lui aussi conduire à déstabiliser un pouvoir trop souvent aux aguets et sur la défensive quand bien même il dispose d’une majorité forte et supposée disciplinée, même si celle-ci est toute relative, derrière l’apparente discipline de vote et de groupe (parlementaire), au demeurant quelque peu en porte à faux avec l’interdiction de tout vote impératif.

Un cinquième facteur résulte de la sondocratie obsédante qui fait que l’on tient en permanence pour acquis et fondé l’état de l’opinion sur une foule de sujets à partir d’une multitude de sondages. Les commentateurs, observateurs et éditorialistes concourant largement par leurs analyses à faire et défaire ladite opinion qui contribue à son tour à une étrange impression d’instabilité, elle-même confortée par les supputations des uns et des autres à propos des rivalités supposées, vraies ou fausses, entre les membres  de la majorité comme ceux de l’opposition.

La liste de ces facteurs n’est évidemment pas exhaustive.

Je reviendrai  prochainement sur ces différents facteurs dans ces colonnes. Un point est acquis, à savoir la réapparition d’une très grande instabilité politique qui appellera à terme une réforme en profondeur de nos institutions afin de développer une plus grande culture du consensus et une diminution des affrontements du type clan contre clan qui ont montré leurs limites et nuit à l’image du politique, de la politique et des politiques.

Gérard-David Desrameaux

13/10/2013

DEMOCRATES ET REPUBLICAINS : CESSEZ LE FEU

Editorial

Faites entendre votre voix. Trouvez les paroles justes. Tenez un discours responsable. Cessez vos incartades et petites phrases assassines. Mettez un terme aux querelles subalternes et aux faux procès.

Certaines forces extrémistes sont capables de mobiliser alors que d’autres forces n’y parviennent pas tant elles sont traversées par des batailles d’égo. Cela devrait vous interpeller.

La voix des uns est inaudible alors que d’autres voix tonitruantes viennent perturber le jeu politique traditionnel en abreuvant la scène politique nationale et européenne d’un discours dangereux, car réducteur et simplificateur à l’extrême.

Oui, il existe de nombreux problèmes tant au plan social qu’au plan économique ou sécuritaire pour ne s’en tenir qu’à ces seuls secteurs.

Le chômage progresse. L’insécurité, au-delà même du seul sentiment d’insécurité, est chaque jour davantage ressentie comme un phénomène omniprésent.

Tout cela appelle des réponses et des solutions. Mais il faut se garder de réponses et de solutions simplistes qui se voilent derrière une apparence de « bon sens ».

Gardons-nous des fausses solutions, des faux-remèdes qui ne font qu’aggraver la situation et finiront par tuer le malade, à savoir la démocratie, au lieu de le guérir et de l’épanouir.
En revanche, sachez affronter le mal, faites preuve de discernement, reconnaissez qu’il existe des problèmes, qu’il faut les traiter avec courage et sérieux et surtout sachez ne pas faire la politique de l’autruche en niant la gravité du mal.

Ce faisant, vous répondrez à l’attente de millions de femmes et d’hommes, citoyens de France, qui désespèrent d’attendre et sont tentés de se livrer pieds et mains liés à des marchands d’illusions.

Oui, démocrates et républicains, puissiez-vous entendre cet appel qui vient du tréfonds de notre peuple : cessez-le feu, cessez les combats inutiles, c’est-à-dire ceux qui prennent appui sur de fausses querelles. Débattez sincèrement sur le fond  des questions qui méritent la confrontation des idées, le dialogue et le règlement des problèmes qui préoccupent nos compatriotes.

Gérard-David Desrameaux